Identity Card

• Nom : Vidic
• Prénom : Ergo
• Surnom : la Marionette (péjoratif)
• Âge : ~25
• Orientation sexuelle : N/A
• Origine(s) : Mère italienne, père russe
• Groupe : Hosts
• Type d'host : Butler

Physical Database

L'extérieur
1m83
73kg
Toujours en costume
Peau pâle
Yeux noirs
Cheveux noirs

• Ergo Vidic, quelqu'un que l'on peut qualifier de banal, quelconque par sa présence tellement ridicule qu'il arrive aux résidents de l'oublier. Grand sans l'être vraiment, mince mais pas vraiment athlétique, Ergo n'a jamais suscité le moindre émoi chez une foule de jeunes dames, ni même le moindre regard.
• Depuis toujours il ne fait que suivre, sa corpulence lui ayant toujours empêcher de marcher en tête, de donner les directives et de faire en sorte que les autres individus se confortent à ses idées.
• La plupart des bébés naissent blonds, un champs d'or éparse s'étalant tranquillement sur leur crâne et illuminant leur visage, leur sourire et leur regard. Ergo, lui, non. Sa naissance fut marquée par l'étonnement de ses parents quand ils virent la forêt sauvage et impénétrable de ses cheveux d'ébène. Ses grands yeux noirs se braquèrent sur ceux de sa mère avec au fond de ses pupilles une lueur de férocité malsaine. Dès le jour de son tout premier anniversaire, celui de sa naissance, de son arrivée dans le monde, son destin était scellé : plus jamais il n'aurait l'occasion de jeter un regard sur ses parents.

Psychological Database

L'intérieur
Omniprésent
Omniscient
Impassible
Discret... trop discret
Poli... trop poli
Distant
Froid

• Ayant une très bonne mémoire, Ergo a toujours su s'en servir et n'en perd jamais une, à l'affût du moindre geste, des moindres paroles et rumeurs. Pensif, c'est sa manie de toujours regarder les gens dans les yeux qui a instauré, au fil des ans, une certaine distance entre lui et son entourage. Mais cette attitude froide est aussi volontaire : Ergo n'aimant pas les questions et s'étaler sur sa vie privée, c'est une méthode très efficace pour avoir la paix.
• Personne ne sait pourquoi, mais il témoigne un profond respect envers Ace Matthews, à l'inverse des autres locataires de l'Otaku Mansion. Il reste néanmoins poli envers toutes ses relations – n'étant avenant avec personne, elles restent peu nombreuses – sans pour autant se montrer sympathique, voire amical. Il prend à cœur son métier de majordome mais ça ne va pas plus loin que ça.
• Sa façon d'apparaître n'importe où, et surtout là où on ne l'y attend pas, trouble beaucoup de personnes et en fait sursauter plus d'une, à l'instar de son omniscience à l'intérieur des murs de l'Otaku Mansion.
• Que ce soit sa façon de penser, de raisonner, son avis sur telle ou telle question mais aussi ses divers goûts, quels qu'ils soient, ce qui se passe dans sa tête n'est connu d'aucun résident... ou presque.

Background

• Les rayons du soleil filtraient à travers les volets de la chambre. L'enfant se leva, s'habilla sans dire mot et suivit la servante l'ayant réveillé. Ils traversèrent plusieurs corridors, longèrent de grandes baies vitrées, continuant à cheminer dans le dédale de l'immense manoir. Aucun mot ne fut échangé durant le trajet, aucune parole. Juste un silence assourdissant.
• Encore hébété par le sommeil, le jeune homme continuait à suivre la vieille femme dans ce labyrinthe, le même depuis sa naissance, le seul lieu qu'il n'ait jamais connu. Au travers des fenêtres, minces meurtrières se faisant plus rares au fur et à mesure que les heures passaient, il ne voyait que de la neige, à perte de vue et en toute saison. Pourrait-il un jour s'extirper de cette prison, de ces liens qui l'entravent ?
• Les vagues lui battaient le visage à un rythme irrégulier, de sorte qu'il n'avait plus conscience d'où était l'air et d'où était l'eau. Il avait beau résister, tenter de s'échapper de cet enfer bleu, rien n'y faisait. Submergé par les courants marins, il se laissa aller dans l'inconscience, seul pays où il pouvait rêver en paix.
• Une main le ramena à la vie, contact chaleureux sur la peau de son corps refroidi par l'océan. Le jeune homme ouvrit les yeux, mais la lumière du soleil l'éblouit. Penchant la tête sur le côté, il eu le temps de voir une grande plage de sable fin, avec au loin une forêt dense, verdoyante et accueillante. Plus de neiges, plus de couloirs sordides. Il était sorti.
• Voici les seuls souvenirs qu'Ergo conserve avec jalousie dans un coin de son esprit. Cette plage s'étendant à perte de vue et cet homme qui l'a nommé et lui a donné vie ont marqué le début de sa liberté et ça, il ne l'oubliera jamais.